La plupart des noms forment leur pluriel en ajoutant un «-hâ» :
singulier | pluriel |
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ketâb (livre) | ketâbhâ (livres) |
zabân (langue) | zabânhâ (langues) |
mard (homme) | mardhâ (hommes) |
Dans la langue écrite, il y a aussi le suffixe «-ân» («-gân» après la voyelle «e» et «-yân» après les autres voyelles) qui est typiquement employé pour les noms indiquant l'être humain. EX. mard (homme), mardân (hommes). Il peut distinguer un pluriel humain d'un pluriel non humain. Par exemple :
singulier | pluriel non humain | pluriel humain |
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sar (tête) | sarhâ (têtes) | sarân (chefs) |
gozašte (le passé) | gozaštehâ (vieux temps) | gozaštegân (les gens du passé) |
Dans la langue écrite, beaucoup de mots empruntés à l'arabe ont aussi apporté leur forme plurielle, mais le suffixe «-hâ» est la seule formation vraiment vivante dans le persan contemporain. Dans l'usage familier et dans la langue écrite sans prétention, il peut s'adjoindre à n'importe quel substantif. On peut donc mettre un mot emprunté à l'arabe au pluriel par les procédés persans de formation du pluriel et il est complètement valable.
Le nom ne se met pas au pluriel lorsqu'il est précédé d'un adjectif numéral. Alors, on dit : yek/do/se ketâb (un/deux/trois livre). L'adjectif numéral lui-même indique le nombre du nom.